Gouvernance
de la résilience
urbaine
Le Projet des Habitations Saint-Michel Nord
Description
Ce projet de recherche-action initié par une unité d’innovation sociale récemment créée par l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) vise la construction d’une démarche d’innovation sociale dans le cadre du projet de remodelage des Habitations de Saint-Michel Nord (SMN) et de l’opération de relogement des locataires qui s’en suivra. Cette démarche implique l’ensemble des parties prenantes concernées, à savoir les locataires des Habitations SMN, les employés de l’OMHM et les organisations publiques et communautaires partenaires de ce dernier. Cite-ID accompagne et documente la démarche initiée par l’OMHM dans le but d’identifier les mécanismes organisationnels à mettre en place par l’OMHM et les autres parties prenantes pour créer les conditions nécessaires à l’établissement d’un milieu de vie sain, sécuritaire, harmonieux, ouvert et résilient.
En 1971, dans le but de relocaliser les ménages évincés par la réalisation des travaux associés aux grands ouvrages urbains, l’OMHM a construit 185 logements (600 résidents) aujourd’hui appelés les Habitations SMN. À l’époque, cette nouvelle construction a suscité une vaste réflexion sur les risques de ghettoïsation et de stigmatisation notamment auprès des décideurs publics.
Quarante ans plus tard, l’OMHM a décidé de mettre en place un chantier de travaux majeurs afin de rénover et de préserver le patrimoine immobilier devenu vétuste (dû au vieillissement de la population). C’est à cette occasion que l’OMHM a mis en place une démarche d’innovation sociale avec ses employés et les autres acteurs du milieu des Habitations SMN. À terme, l’objectif de cette opération est double : préserver la qualité des bâtiments et assurer un milieu de vie plus sécuritaire, harmonieux, ouvert et résilient.
Pour ce projet, le laboratoire proposera des mécanismes organisationnels co-construits avec les parties prenantes et expérimentés en conditions réelles pour atteindre ce double objectif.
Nous souhaitons remercier Nicolas Merveille, professeur au département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale à l’Université du Québec à Montréal ainsi que Lynda Rey, professeure à l’École nationale d’administration publique pour leur collaboration dans ce projet.