Gouvernance
de la résilience
urbaine
Se rétablir collectivement après les crises : le cas de la Ville de Québec
Description
Pour mieux se rétablir après une crise, les villes, comme les autres administrations publiques, doivent généralement déployer des mesures exceptionnelles, adopter des approches collectives, briser les silos internes et renforcer leurs capacités de coordination. Mais comment ces nouvelles pratiques sont-elles mises en place et, par la suite, comment peuvent-elles servir à relever d’autres grands défis collectifs auxquels les collectivités font face ?
Pour répondre à ces questions, le Cité-ID Living Lab de l’ENAP ont développé un nouveau projet de recherche en collaboration avec la Ville de Québec.
L’analyse portera sur les processus et les pratiques de rétablissement internes et externes adoptés à la suite de l’attentat de la mosquée de Québec et de la COVID-19. Lors de ces deux crises, la Ville de Québec a développé des stratégies pour répondre aux besoins des citoyens et diminuer les conséquences de ces évènements.
Ce projet de recherche vise, premièrement, à mieux comprendre comment le réseau d’organisations qui se déploie après une catastrophe surmonte les défis du rétablissement. Deuxièmement, ce projet a pour objectif de définir comment les nouvelles pratiques adoptées pour faire face aux crises peuvent influencer la transformation des administrations publiques municipales pour répondre à d’autres problèmes complexes.
Ce projet identifiera les freins et les leviers du rétablissement post-crise, les pratiques et les compétences développées ainsi que les effets des apprentissages sur les pratiques régulières de l’administration municipale. En collaboration avec le Bureau de la sécurité civile de la Ville, ces résultats seront utilisés pour co-développement de nouveaux outils avec les praticiens.
Cette recherche est d’une durée de deux ans. Elle est financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).