Gouvernance
de la résilience
urbaine

Les liens sociaux comme fac­teur déter­mi­nant du réta­blis­se­ment post-catas­trophe. Com­ment déve­lop­per le capi­tal social avant un évènement ?

12 oct. 2018

Plu­sieurs recherches démontrent que l’un des fac­teurs déter­mi­nants pour le réta­blis­se­ment à la suite d’une catas­trophe n’est pas l’éducation ou les reve­nus des sinis­trés, mais plu­tôt les liens sociaux qu’ils ont déve­lop­pé avant l’évènement. Sur la base de ces recherches, le Cité-ID Living Lab de l’ENAP a orga­ni­sé un ate­lier de tra­vail ani­mé par un spé­cia­liste de ce sujet, le pro­fes­seur de science poli­tique de l’Université Nor­theas­tern Daniel Aldrich, et Marie-Chris­tine Ther­rien, pro­fes­seure à l’ENAP et direc­trice du Cité-ID. Cette ini­tia­tive a per­mis à plus d’une tren­taine de par­ti­ci­pants de neuf orga­ni­sa­tions par­te­naires de réflé­chir au rôle du capi­tal social et aux moyens de le déve­lop­per. Les orga­ni­sa­tions par­ti­ci­pantes à cet ate­lier du 27 sep­tembre étaient la Mai­son de l’innovation sociale, le Bureau de la rési­lience de la Ville de Mont­réal, la Bio­sphère, le YMCA du Qué­bec, Tran­si­tion NDG, le CDC Centre-Sud, l’Office muni­ci­pal d’habitation de Mont­réal, l’Institut du Nou­veau Monde et Médi­na Works. Cet ate­lier s’inscrit dans le cadre d’un pro­gramme de recherche-action por­tant sur le déve­lop­pe­ment du capi­tal social à l’échelle de deux quar­tiers mont­réa­lais et chez des jeunes âgés de 14 à 17 ans. Ce pro­gramme est sou­te­nu finan­cière par la Mai­son de l’innovation sociale et le pro­gramme Mitacs. 

Le Cité-ID Living Lab gou­ver­nance de la rési­lience urbaine est un labo­ra­toire de recherche-action col­la­bo­ra­tif regrou­pant les acteurs urbains (admi­nis­tra­tions publiques, orga­ni­sa­tions pri­vées, OBNL et citoyens) et les cher­cheurs. Son objec­tif est de favo­ri­ser l’émergence de nou­velles approches sur la base des connais­sances pour déve­lop­per la rési­lience urbaine. Le Cité-ID est diri­gé par la pro­fes­seure Marie-Chris­tine Ther­rien de l’ENAP. Il est finan­cé par les Fonds de recherche du Qué­bec, le minis­tère de la Sécu­ri­té publique et l’École natio­nale d’administration publique.