Marie-Chris­tine Ther­rien pré­sente la rési­lience des sys­tèmes publics au Cercle de la haute fonc­tion publique du Québec

Les deux der­nières années ont mis en lumière l’importance de la rési­lience des orga­ni­sa­tions et des sys­tèmes publics afin d’assurer le réta­blis­se­ment col­lec­tif au len­de­main de crises. À cet égard, les minis­tères et les orga­nismes publics ont une double res­pon­sa­bi­li­té : la res­pon­sa­bi­li­té orga­ni­sa­tion­nelle de faire preuve de rési­lience pour main­te­nir et adap­ter leur orga­ni­sa­tion du tra­vail, leurs opé­ra­tions et les ser­vices offerts à la popu­la­tion, et une res­pon­sa­bi­li­té socié­tale de sou­te­nir la rési­lience des dif­fé­rents sec­teurs d’activité, notam­ment par l’élaboration et l’adoption de poli­tiques publiques renou­ve­lées, pour assu­rer le bon fonc­tion­ne­ment de l’économie et de la socié­té. Afin de pré­sen­ter l’état des connais­sances scien­ti­fiques sur la rési­lience, Marie-Chris­tine Ther­rien était invi­tée au Cercle de la haute fonc­tion publique du Qué­bec à la fin du mois de février der­nier. Elle a alors don­né une confé­rence à plus d’une cen­taine de hauts fonc­tion­naires au Qué­bec. La confé­rence visait à répondre aux ques­tions sui­vantes. Qu’est-ce qu’une orga­ni­sa­tion rési­liente? Quels sont les grands constats et les leçons apprises des crises comme la pan­dé­mie? Quels sont les leviers et les freins à la rési­lience? En quoi la rési­lience, comme concept stra­té­gique, per­met-elle de conso­li­der et d’élargir les capa­ci­tés d’action? Com­ment peut-on miser sur la rési­lience pour amé­lio­rer les pra­tiques et faire évo­luer conti­nuel­le­ment son orga­ni­sa­tion et les poli­tiques publiques?